Alain Kraft, 54 ans, agent immobilier aisé, entre dans sa banque pour retirer de l’argent : il ne va plus pouvoir en sortir, victime innatendue de la mondialisation. Il découvre en effet que cette banque a été rachetée par les Indiens et que désormais ce sont les lois indiennes qui régissent son argent.

 

Comme un insecte dans un bocal, il se débat, luttant en vain contre un monde devenu complétement absurde, confronté à un guichetier des plus étrange et une banquière à l’esprit plus blindé que ses coffres.  Il perd peu à peu pied

 

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Comme à son habitude, Sébastien Thiéry part d’une situation des plus banales pour plonger ses personnages et son public dans un univers surréaliste et faire naître le rire avec des dialogues aussi vifs qu’incongrus.

Tous les repères s’effacent, l’absurde règne en maître, le verni craque.

Une pièce drôle, avec un humour parfois caustique et décapant qui a valu à son auteur le Molière 2009 de la pièce comique.

 

 

 

 

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